Description des PJ

Laissez moi me présenter :

Je suis Syldon, fils du grand guerrier Laudaf. Lorsque mon père apprit ma naissance, il se retira avec ma mère dans la forêt pour vivre au calme et s'occuper de mon éducation.
Il décida de vivre du travail du bois, que ce soit comme bucheron ou comme charpentier.

Il m'a enseigné tout ce qu'il savait sur l'art du combat et du travail du bois. Dans ma jeunesse, j'ai appris à survivre seul en forêt ou en montagne. En effet, ma forêt est au pied d'une montagne. j'ai rapidement lié connaissance avec Calouin, un fils de berger. Je l'ai souvent accompagné lorsqu'il amenait son troupeau dans les estives. Ensemble, nous apprîmes à connaitre ce milieu

J'ai maintenant 22 ans, je mesure 1.90 et pèse 95kg.

Je ne suis pas spécialement beau, voire même peu attirant physiquement. Mais ma carrure et ma force impose le respect. Je n'ai jamais eu beaucoup de goût. Ce qui fait que je peux manger à peu près n'importe quoi tant que ce n'est pas gâté. Je ne verrai pas beaucoup de différence entre un repas de roi et la tambouille de l'auberge la plus mal famée du quartier. Du moment que je mange ... (surtout un camembert à la braise !!!)

Je porte une armure de cuir rigide et un ceinturon. Ma hache de bataille, ma dague et bouclier lourd me permettront de m'imposer dans les combats. Je ne me sépare pas de mes outils (lime, scie, maillet, marteau) pour me permettre de travailler partout ou j'irai.
Une corde, une cordelette, de la ficelle, 2 torches et un briquet m'accompagnent. Comme il faut garder une bonne hygiène, j'ai avec moi du savon et un rasoir. J'ai un sac contenant 10 provisions et une outre pleine d'eau pure.

Kyro ne respire pas la richesse ni même la gaité. Il n'a pas l'air de se dévoiler facilement.

Sous un large couvre-chef, il porte une ample tunique sombre de basse facture qui descend au dessous de ses genoux mais dégage les bras. C'est ainsi que l'on peut voir qu'il porte des effets en cuir souple eux mêmes sombres et qui ne sont pas de toute première jeunesse...

Avec une silhouette d'un mètre quatre vingt pour une corpulence d'environ soixante quinze kilos, Kyro arbore la cinquantaine bien passée et semble fatigué, usé, il marche en s'aidant d'un grand bâton. Portant deux outres, il s'abreuve régulièrement à l'une d'elle dont il laisse parfois échapper un petit filet dont la couleur rouge ne laisse aucun doute sur son identité. Et d'ailleurs souvent Kyro demande qu'on l'excuse pour les tourments de son âge qui supposent des expédients et justifient des somnolences fréquentes.

Par dessus sa grande tunique, Kyro porte aussi un sac à dos et un grand sac en jute pendant sur son flanc gauche. Victuailles, corde et autres effets personnels en sortiront. En bandoulière sur son dos, un couvercle de tonneau de vin a été aménagé en guise de bouclier.

Mais il transporte aussi des objets plus surprenants comme quelques marionnettes. En effet Kyro, lorsque son humeur l'y pousse et quand sa bourse est vide, est comédien et offre de petits spectacles pendant lesquels il oublie sa discrétion habituelle.


Bon puisque l'on a dépassé le stade de la description visuelle, j'en profite pour terminer la présentation !


Après plusieurs existences somme toute courantes pour un haut rêvant, l’histoire de Kyro mérite d’être racontée quand au deuxième âge, par un apprentissage issu de l’enseignement de ses maîtres, d’expériences de voyages et de quêtes, il finit par devenir un des cinq maîtres du clan des « cinq lames », clan de hauts rêvant. Cet accomplissement marquera de façon déterminante son archétype.

Souvent perçu à dessein comme un sanctuaire austère faisant fuir les gens du commun et nommé officiellement la « commanderie du renoncement », le clan des cinq lames réunissait en cette période de troubles et de guerres les adeptes d’une existence conjuguant arts du combat, magies et voyages dans les tréfonds du rêve.
A l’aube de son existence, le clan cultivait le secret et préservait ses distances avec le pouvoir et la société policée. Il se situait à l’écart des villes et nouait qu’assez peu de relations avec les villages.
(clan des « cinq lames » car les cinq maîtres experts dans leur art et leur épée ne font plus qu’un. Les cinq épées sont en outre d’efficaces objets magiques)

Mais bientôt il offrit ses services, ne pouvant faire autrement, pour contribuer avec succès à repousser les ogres au cœur des forêts et pour lutter contre des créatures cauchemardesques venues de déchirures. C’est ainsi que la réputation du clan naquit … et elle attira diverses factions d’hommes avides de pouvoir qui s’entredéchiraient pour sa conquête. En effet richesses et parcelles de pouvoir étaient offertes pour les hauts rêvant louant leurs compétences à défaut de briguer le pouvoir eux-mêmes.

Fréquemment sollicités en ce deuxième âge ravagé par les guerres, les cinq maîtres (et leurs disciples) refusèrent bien souvent dans un premier temps ou aidèrent les hommes et factions qu’ils pensèrent dignes d’être aidés … avec plus ou moins de clairvoyance …

C’est à partir de cette époque que certains maîtres orientèrent leur magie vers la dissimulation, l’intrigue et il faut bien le dire les arts de l’assassinat fut-ce au nom de la bonne cause.
La prise de parti du clan eut pour effet de lui attirer des ennemis parmi d’autres clans qui soutenaient des factions ennemies et qui jalousaient son expertise et renommée.
Mais si le retrait du monde avait initialement préservé l’unité du clan, quand ce dernier s’immisça dans les affaires de pouvoir, des dissensions ne tardèrent pas le diviser dans une lutte interne pour en maîtriser la destinée.

Si Kyro devint un des cinq maîtres, le séisme du réveil des dragons a fait son oeuvre et tant temps ont passé pour que Kyro puisse espérer se souvenir avec certitude quels furent ses ennemis, ses rivaux, quelle fût son orientation réelle dans le clan et dans les guerres et luttes de pouvoirs du deuxième âge.

En ce troisième âge, Kyro naît de parents artistes-comédiens qu’il seconda durant sa jeunesse. Sa mère, haut rêvant su le guider avec prudence dans son initiation. Mais lors de sa participation à l’Ost de son suzerain menant bataille contre un de ses vassaux rebelles, malgré sa jeunesse, il développa aussi de façon surprenante des facultés dans l’art de la lutte et du combat qui lui valurent un peu de gloriole. Gloriole de très courte durée car après tout, il n’était que de condition très modeste.

L’appel au voyage ne tarda pas à se faire ressentir. Hélas un évènement chamboula ses projets de départ. Alors même qu’il pensait livrer un dernier spectacle avec ses parents, dans l’assistance son regard se porta vers un homme âgé, portant de beaux atours et d’un maintient hautain qu’il ne vit pas. En effet ses yeux fixaient de façon irrésistible l’épée que portait cet homme. Non pas que cette lame fut somptueuse car elle semblait plutôt en apparence d’une certaine sobriété… si ce n’est qu’elle portait des runes étranges... Mais la vue de cette lame ébranla Kyro sans qu’il comprenne pourquoi,

La nuit qui succéda lui apporta quelques bribes de réponses. Il fit un rêve où il incarnait, avec quatre autres hommes impressionnants, un redoutable combattant luttant contre des créatures que narrent les légendes mais accomplissant aussi des faits d’armes lors d’assauts parfois nocturnes contre des êtres humains non moins redoutables et déterminés. Et c’est ainsi qu’il déduit que l’épée qui avait provoqué son émoi était forcément sienne dans une précédente existence.

Dès le lendemain, dans un état de trouble qui l’avait transfiguré, il eut l’outrecuidance d’interpeller de façon frénétique son détenteur pour en contester la propriété. Assurément cette épée devait lui revenir et il en vint à jouer de sa force ayant perdu tout sang froid...
Mais l’homme en question, certes de passage, était issu de noble ascendance et il fit arrêter sur le champ Kyro. Après avoir subit le fouet, Kyro fût condamné aux travaux forcés dans les mines de sels d'Erubs. Sa survie ne tint qu’à sa capacité à se faire respecter des autres prisonniers pourtant rompus au combat… Il lui fallut se montrer féroce et impitoyable. Il resta prisonniers jusqu’au moment où ses talents de haut rêvant s’améliorant, il découvrit comment transformer ses chaînes en terre et s’évada. Mais une dizaine d’années s’étaient écoulées …

En dépit des risques qu’il courut, Kyro voulut retrouver ses parents avant de les quitter définitivement. Cette visite au cœur de la nuit lui apprit que sa mère était décédée, rongée par les tourments que subissait son fils. Son père lui révéla aussi que le discrédit que Kyro apporta à sa famille ne permit plus à ses parents artistes de jouer pour les riches seigneurs. Affecté par ces nouvelles Kyro donna une dernière fois l’accolade à son père qui lui offrit en guise d’adieu ses effets de comédien devenus inutiles.

Il dut alors se travestir pour éviter d’être reconnu et y trouva de nombreux avantages en plus d’une véritable aisance à le faire.
Mais à peine sur le chemin d’une nouvelle vie, il fût absorbé par une déchirure du rêve. Egaré il finit par rejoindre une grande plaine déchirée par une vaste bataille entre humains et grouins. Dans un état second Kyro se saisit d’une épée gisant à côté d’une victime et pris part au combat pour assurer sa survie et évacuer la rage provoquée par les derniers évènements. Ne sachant où aller dans ce monde inconnu, il accepta de s’enrôler un certain temps pour lutter contre les hordes de grouins. Cet engagement dura près d’une année et lui permit d’acquérir argent et talents guerriers.

Mais au fond de lui-même, Kyro n’a pas oublié la vue de cette épée qui provoque encore en lui une déchirure insupportable, il reprend sa liberté pour retrouver son rêve d’origine et cette troublante lame.

Akyléos "au bras balafré", ne provient pas d'une grande ville, comme Syldon.

Ses parents, son frère Malik et sa soeur Mélopée vivaient dans une petite ferme construite par leur père, à l'orée d'un bois. Il vivaient de ce que la nature voulait bien leur donner : gibier dans la forêt, culture dans les champs.

Akyléos ne s'est jamais montré passionné par le travail de la terre, au grand regret de son père. Son oncle, Jean le forgeron, lui a appris les rudiments du travail du fer, lui a donné goût du bricolage.

Akyélos adorait parcourir la forêt avec son père lorsque celui-ci s'y rendait. Il adorait passer des heures à s'entraîner au tir à l'arc, et c'est d'ailleurs suite à un entrainement maladroit qu'il s'est fait une balafre le long du bras gauche (d'où il tire son sobriquet, biensûr. Il s'estimait heureux, car cela aurait pu être "le maladroit", plutôt que "le balafré"). Il a tenté de se fabriquer un arc à flèche double, son idée était de pouvoir décocher deux flèches très rapidement. La première a atteint sa cible, l'autre a fait une envolée sur une branche d'arbre de l'arbre auprès duquel il s'était posté, et s'est retournée contre lui...
Akyléos étant quelque peu buté, il ne désespère pas de trouver un moyen de mettre au point un arc à répétition.

Sinon, la plupart de son temps était consacré à l'étude du fer, ainsi qu'aux grands principes d'alchimie, auprès de son oncle. Ce dernier n'avait de cesse de lui conter les bienfaits d'un apprentissage auprès des artisans rencontrés lors de voyages, plaçant de si, de là, quelques anecdotes croustillantes concernant ce que l'on peut aussi apprendre d'artisans d'un autre style au cours de tels périples...
Son oncle lui a aussi permis d'apprendre quelques rudiments "de la vie en sous-sol", lui ayant demandé à plusieurs reprise d'aller se procurer des minéraux dont il avait besoin "à la source"...

Aussi, ses parents ne furent que très peu étonnés lorsqu'Akyléos leur annonça sa décision de partir à la découverte de nouvelles techniques, à travers les rencontres qu'il pourrait faire lors d'un voyage à travers le pays.

Akyléos présente donc deux aspects : d'un côté, c'est un aventurier, qui se débrouille particulièrement bien en forêt. Il est habile au tir à l'arc. C'est le deuxième aspect de sa personnalité : il préfèrera toujours attaquer à distance, ou bien se servir de son astuce, et de ses talents et connaissances de bricoleur, pour tenter de piéger ses adversaires, ou du moins pour éviter un affrontement direct...
Il est donc avide d'apprendre de nouvelles techniques et espère donc apprendre à tirer avantage de ses rencontres citadines à ce niveau là.

Il est jeune, il n'a que 20 ans, n'est pas particulièrement "bien bâti" (ce qui explique sans doute qu'il préfère éviter les combats rapprochés...), ni beau.

Il ne possède pas grand-chose à part de quoi bricoler un peu, bien sûr, ou concocter quelques potions; l'argent ne l'intéresse que dans la mesure où il en a besoin pour manger, et surtout pour se procurer tout ce qu'il pourrait juger nécessaire pour tester ses inventions...