C'est ainsi que s'appelle la magie dans Rêve de Dragon. Son nom découle de la nature particulière du rêve ; faire de la magie, c'est affecter la réalité. Or qu'est-ce que la réalité, sinon le rêve? Faire de la magie revient donc à modifier le rêve, ce qui se fait logiquement en rêvant.
Il existe trois niveaux de rêve:
- Les Basses Terres du Rêve : le monde "physique" ou évoluent les personnages. On peut y faire des rêves-souvenirs et revoir son archétype.
- Les Terres Médianes du Rêve: Niveau de conscience intermédiaire entre le monde rêvé et la source du rêve (les dragons). C’est le terrain de la magie
- Les Hautes Terres du Rêve: effleurant la conscience des Dragons, les Hautes Terres sont un endroit aussi grisant que dangereux. C'est là que s'élève l'inconscient pour refaire le plein de rêve, mais on peut aussi attirer l'attention des Dragons sur soi...
Faire de la magie consiste donc tout d'abord à rentrer dans une espace de transe ; le demi-rêve. Dans cet état, l'esprit du haut rêvant s'élève vers les Terres Médianes pour y faire acte de magie.
Or donc, une fois que la haut-rêvant s'est élevé dans les Terres Médianes, il doit s'y déplacer, jusqu'à trouver un terrain favorable au sort qu'il désire lancer. Là, utilisant la voie appropriée, il lance son sort, qu'il peut faire partir tout de suite ou laisser en réserve. Se déplacer dans les Terres Médianes pendant quelques secondes est aussi épuisant que de marcher plusieurs heures et les haut-rêvants ont donc tendance à se cantonner à une petite région. Ce d'autant plus que, plus on voyage, plus on a de chances de faire des rencontres...
La magie est un processus périlleux, car à force de modifier le cours du rêve des Dragons cela arrive d’attirer leur attention. La rencontre avec son créateur n’étant jamais anodine, il en résulte souvent une forme de déséquilibre mentale (pèlerinage draconique, désir de danser nue sous la pluie…). A contrario si cette expérience est très bien vécue elle sera source de dons.
Un haut-rêvant se remarque parfois à son comportement erratique. On dit alors volontiers "qu'il a trop tiré le Dragon par la queue".